50 ans, ça se fête !

Des années que je voulais y assister. Mais quand on habite (et travaille) à 700km de là, ce n’est pas évident. Maintenant que je suis de retour dans mes Vosges natales, j’ai enfin pu venir à la fête du schlittage et des vieux métiers de la forêt, organisée par l’association Les Hattatos, dans la forêt de Menaurupt. Coup de chance, c’était la 50ème !

Beaucoup d’ateliers très intéressants tout au long du chemin : schlittage, bien sûr, mais aussi fagotage, sculpture, débardage à cheval, abattage, haut fer, vannerie, sabotier, scieur de long… le tout dans cette forêt vosgienne qui me manquait tant. Que demander de plus ? Le beau temps ? Presque ! Un poil couvert, mais c’est tout.

Bien sûr, en amoureux des chevaux, je me suis attardé un peu plus longtemps sur le débardage à cheval. Ils ressemblaient tellement à Diva, une jument avec laquelle je travaillais jusqu’à très récemment. Si calmes, si puissants…

Bref, je ne regrette pas cette journée !

Il n'y a que maille...

Qui m’aille ! Oui, je sais, elle est facile.

Comme promis, je suis revenu au marché des créateurs de Plombières pour en apprendre un peu plus sur le crochet avec Aurélie de la Patte du Pandaroux. Non, je ne serai pas en mesure de vous expliquer comment faire, même si j’ai compris la théorie. Par contre, je peux vous dire qu’au vu de la vitesse et de la précision d’exécution, c’est un savoir faire qu’Aurélie maîtrise parfaitement. Je peux vous dire aussi qu’elle utilise un fil assez fin, qui donne des peluches au rendu plus précis (et qui permet de mieux cacher la ouatine à l’intérieur). Vous pourrez le voir sur les photos en gros plan. Enfin, chaque partie des peluches est crochetée (si c’est bien le terme) séparément avant d’être assemblée avec le corps. Patience et minutie sont de rigueur.

Son stand est rempli de clins d’œil aux personnages qui ont bercé mon enfance (et la vôtre, sans doute). Mon petit faible de cette semaine : la chauve souris, qui me rappelle le dessin animé : Hôtel Transylvanie (oui, on a le droit d’avoir 45 ans passés et d’aimer les dessins animés !). Passez y faire un tour un mercredi, vous ne serez pas déçus !

Je rajoute quelques photos du travail d’Elodie, Aux Perles Scintillantes, histoire d’enfoncer le clou (enfin, l’aiguille) sur la minutie et la précision de son travail, et quelques photos de la démonstration d’orgues de barbarie par l’association Marie Tournel et Manivel, dont la belle musique berçait la place avant l’orage.

Millenium Falcon

Ne me demandez pas pourquoi, je ne saurais vous le dire, mais j’aime les métiers traditionnels. Les savoir-faire en voie d’extinction. Les choses qui sortent de l’ordinaire. La fauconnerie entre clairement dans cette catégorie. Retour en image sur un stage que j’ai pu photographier. Passionnant. Ces rapaces étaient magnifiques, et impressionnants. Et voraces (véganes s’abstenir) ! Conditions de lumière difficiles et sujets en mouvement, un défi pour le photographe. Ça tombe bien, j’aime les défis !

Festi Forge

La foule s’était rassemblée en ce beau - et chaud - dimanche 28 juillet à Corcieux pour la 10ème édition de Festi Forge. Au menu, beaucoup d’ateliers de forge, de démonstrations, et d’expositions d’artisans locaux. Je ne me suis arrêté qu’à quelques stands qui m’avaient “tapé dans l’oeil”, entre autres celui de La Hache Vosgienne et de La Forge des Puys. Petit clin d’oeil aussi à Virginie Taille de Pierre et ses magnifiques lutins. Ah, et bonne nouvelle, la couronne du Roi Sorcier d’Angmar était aussi visible, donc vous n’avez plus rien à craindre, petits hobbits et peuples libres de la Terre du Milieu !

Facebook...

Édité le 31/07/2024.

Je n’ai jamais été un grand fan des réseaux sociaux. Je pense que suffisamment d’études en démontrent les effets hautement néfastes, et que ceux-ci surpassent de très loin les rares bénéfices qu’on pourrait éventuellement leur trouver. C’est pourquoi je n’en possédais pas jusqu’à très récemment. Toutefois, pour des raisons purement entrepreneuriales, il m’a semblé nécessaire de créer une page sur Facebook.

Trois jours après la création du compte, première suspension, soi-disant pour “non respect des standards de la communauté sur l’intégrité des comptes et l’authenticité de l’identité”. Étrange, vu que le compte est bien à mon nom, avec la bonne date de naissance, que la page pro porte le nom de mon entreprise et de mon site web référencé, et que je n’ai évidemment pas de comptes multiples.

Je fais toute la démarche de contestation, et une trentaine d’heures plus tard, Facebook me dit que tout va bien, que je suis bien moi (comble de l’ironie quand même), et que je peux réutiliser le site. Je réactive ma page pro, mon contenu s’affiche de nouveau correctement (y compris sur les pages où les personnes l’avaient partagé). Je me dis (naïvement) que le problème est réglé.

24 heures plus tard, nouvelle suspension, pour le même motif ! Evidemment, on ne peut pas contacter Facebook pour demander des explications ou en fournir. On ne peut que refaire la même procédure (particulièrement inepte) de contestation. Ce que j’ai fait. Mais j’avoue que cela m’a fortement refroidi - et n’a fait que renforcer mon opinion déjà peu favorable des réseaux sociaux…

J’ai d’abord pensé supprimer mon compte, puis j’ai suivi le conseil de mes amis et je me suis contenté de poster des liens vers mon blog, histoire de ne pas passer trop de temps à créer du contenu que Facebook pourrait choisir, à n’importe quel moment, de supprimer. Finalement, ce 3 août, suite à une nouvelle notification m’annonçant que mon compte était “restreint” pour non respect des standards (sans préciser lesquels), et sans recours possible, je suis revenu à mon plan initial et j’ai supprimé mon compte. Facebook, le pire réseau social de tous les temps.